
Le carcinome urothélial est l'un des cancers urinaires les plus courants, la récidive tumorale et les métastases étant des facteurs pronostiques majeurs. En 2023, environ 168 560 cas de cancer urinaire seront diagnostiqués aux États-Unis, avec environ 32 590 décès; Environ 50% de ces cas sont un carcinome urothélial. Malgré la disponibilité de nouvelles options de traitement, telles que la chimiothérapie à base de platine et l'immunothérapie à base d'anticorps PD1, plus de la moitié des patients atteints de carcinome urothélial ne répondent toujours pas à ces traitements. Par conséquent, il est urgent d'étudier de nouveaux agents thérapeutiques pour améliorer le pronostic des patients atteints de carcinome urothélial.
Icariin(ICA), le principal ingrédient actif de l'épimedium, est une médecine traditionnelle chinoise traditionnelle tonique, aphrodisiaque et anti-rheumatismale. Une fois ingéré, l'ICA est métabolisée en icartine (TIC), qui exerce ensuite ses effets. L'ICA a de multiples activités biologiques, notamment la régulation de l'immunité adaptative, ayant des propriétés antioxydantes et l'inhibition de la progression tumorale. En 2022, les capsules d'icaritine atteintes de TIC comme ingrédient principal ont été approuvées par la China National Medical Products Administration (NMPA) pour le traitement de première intention du carcinome hépatocellulaire inopérable avancé. De plus, il a montré une efficacité significative dans la prolongation de la survie globale des patients atteints de carcinome hépatocellulaire avancé. Les TIC tuent non seulement directement les tumeurs en induisant l'apoptose et l'autophagie, mais régule également le microenvironnement immunitaire tumoral et favorisent la réponse immunitaire anti-tumorale. Cependant, le mécanisme spécifique par lequel les TIC régulent le TME, en particulier dans le carcinome urothélial, n'est pas entièrement compris.
Récemment, des chercheurs du Département d'urologie de l'hôpital Huashan de l'Université de Fudan ont publié un article intitulé "Icaritine inhibe la progression du cancer de l'urothélial en supprimant l'infiltration de neutrophiles médiée par PADI2 et la formation de pièges extracellulaires des neutrophiles" dans la revue Acta Pharm Sin B. L'étude a révélé que l'étude a révélé queicariinRéduit de manière significative la propagation et la progression des tumeurs tout en inhibant l'infiltration des neutrophiles et la synthèse nette, indiquant que les TIC peuvent être un nouvel inhibiteur de NET et un nouveau traitement pour le carcinome urothélial.
La récidive tumorale et les métastases sont les principales causes de décès dans le carcinome urothélial. Dans le microenvironnement tumoral, les molécules régulatrices négatives et les sous-types de cellules immunitaires multiples suppriment l'immunité antitumorale. Le microenvironnement inflammatoire, associé aux neutrophiles et aux pièges extracellulaires des neutrophiles (NET), favorise les métastases tumorales. Cependant, il n'y a actuellement aucun médicament qui inhibe spécifiquement les nets et les réseaux.
Dans cette étude, les chercheurs ont démontré pour la première fois queicariin, un traitement de première intention pour le carcinome hépatocellulaire avancé et incurable, peut réduire les NET provoqués par la netosis suicidaire et prévenir l'infiltration des neutrophiles dans le microenvironnement tumoral. Mécaniquement, les TIC se lient et inhibent l'expression de PADI2 dans les neutrophiles, inhibant ainsi la citrullination d'histone médiée par PADI2. De plus, les TIC inhibe la génération de ROS, inhibe la voie de signalisation MAPK et suppriment les métastases tumorales induites par le net.
Dans le même temps, les TIC inhibent la citrullination d'histones médiée par PADI2 tumorale, inhibant ainsi la transcription de gènes de recrutement de neutrophiles tels que GM-CSF et IL-6. À son tour, la régulation négative de l'expression d'IL-6 forme une boucle de rétroaction régulatrice à travers l'axe JAK2 / STAT3 / IL-6. Grâce à une étude rétrospective des échantillons cliniques, les chercheurs ont trouvé une corrélation entre les neutrophiles, les réseaux, le pronostic de l'UCA et l'évasion immunitaire. Les TIC combinées avec des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire peuvent avoir un effet synergique.
En résumé, cette étude a révélé queicariinRéduit significativement la propagation et la progression des tumeurs tout en inhibant l'infiltration des neutrophiles et la synthèse net, et les neutrophiles et les NET ont joué un rôle inhibiteur dans le microenvironnement immunitaire tumoral des patients atteints de carcinome urothélial. De plus, les TIC combinées à l'immunothérapie anti-PD1 ont un effet synergique, suggérant une stratégie de traitement potentielle pour les patients atteints de carcinome urothélial
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Heure du poste: 14 novembre 2024